L'ELEGANCE DU HERISSON - Muriel Barbery

Chers lecteurs, avant toute chose, je vous prie de m'excuser pour cette longue absence...et oui presque un mois, ça n'est pas sérieux! mais je vous reviens avec tous plein de nouvelles lectures :) Commençons avec ce grand classique qu'est l’Élégance du hérisson, d'ailleurs adapté au cinéma avec Josiane Balasko!

L'histoire d'une amitié très particulière entre Paloma 11 ans, Renée Michel, la vieille concierge de son immeuble bourgeois et Monsieur Ozu, nouveau propriétaire. 
René a tenté de dissimuler sa culture durant près de 30 ans, en jouant le rôle de la parfaite concierge aigrie, rustre et solitaire alors que se cache une bibliothèque bien secrète dans sa loge, elle qui se passionne depuis toujours pour la littérature russe et le cinéma japonais. Le nouvel arrivant, Monsieur Ozu, la démasquera bien vite et, partageant les mêmes passions, tentera alors de s'en approcher. Pendant que Paloma, surdouée, qui a bien compris l'absurdité du monde dans lequel elle évolue, cherche à mettre en place un plan pour se suicider. Des destins complètement différents que Muriel Barbery va s'amuser à croiser dans cet immeuble bourgeois, de manière très drôle, originale et émouvante.

J'ai adoré ce livre que j'avais lu déjà il y a un moment car, vous l'aurez compris, j'aime ces histoires de destins croisés! Ici, les trois personnages principaux nous donne une belle leçon sur la beauté de l'amitié qui n'a pas d'âge ni besoin de quelque autre critère que ce soit mais aussi et surtout sur le fait qu'une fois de plus, il ne faut Jamais se fier aux apparences... 

Mon passage préféré : 
"Dans l'imaginaire collectif, le couple de concierges, duo fusionnel composé d'entités tellement insignifiantes que seule leur union les révèle, possède presque à coup sûr un caniche. Comme chacun sait, les caniches sont des genres de chiens frisés détenus par des retraités poujadistes, des dames très seules qui font un report d'affection ou des concierges d'immeuble tapis dans leurs loges obscures.
Non seulement nous ne possédâmes jamais de caniche mais je crois pouvoir dire que notre mariage fût une réussite. Avec mon mari, je fus moi-même. C'est avec nostalgie que je repense aux petits matins du dimanche, ces matins bénis d'être ceux de repos lorsque, dans la cuisine silencieuse, il buvait son café tandis que je lisais..."

Commentaires

Enregistrer un commentaire

Articles les plus consultés