PHILIPPE VILAIN SE LIVRE
Chers lecteurs, c'est avec un immense honneur que je vous présente l'interview de Philippe Vilain, un auteur cher à mon cœur dont vous pourrez retrouver quelques livres sur mon blog. Philippe Vilain a très gentiment accepté de se prêter au jeu du "Quel lecteur êtes-vous" pour nous livrer des réponses bien inspirantes...qu'en pensez-vous?
1 - A quoi ressemble votre bibliothèque?
Ma bibliothèque est composée tout à la fois de livres grand format (pour la littérature contemporaine) et de livres de poche (pour la littérature classique). Elle occupe tout un mur de mon séjour (je m efforce de la réduire pour ne pas qu'elle déborde trop). Elle est classée par ordre alphabétique, pour ne pas perdre de temps lorsque je recherche un livre.
2 - Quel livre a bouleversé votre vie?
Plusieurs livres ont joué un rôle important dans ma vie, à différentes périodes : L'espèce humaine de Robert Antelme, L'été 80 de Marguerite Duras, À la recherche du temps perdu de Marcel Proust, L'étranger d'Albert Camus, L'ennui d'Alberto Moravia, Le livre
de l'intranquillité de Fernando Pessoa. Mais le chef d'œuvre qui m'intimide le plus est l'Adolphe de Benjamin Constant : tant d'intelligence et de finesse psychologique, un idéalisme lucide, une si grande maîtrise littéraire !
3 - Quel personnage littéraire vous inspire?
Un personnage qui n'existe pas mais qui serait la parfaite synthèse de Meurseault, d'Adolphe et des narrateurs de L'ennui, du Livre de L'intranquillité et de L'espèce humaine. Un personnage total qui éprouve un sentiment d'étrangeté face au monde.
4 - Un auteur qui gagnerait à être connu?
Alain Spiess, un auteur malheureusement décédé en 2008, qui a publié la plupart de ses très bons romans dans la collection L'Arpenteur chez Gallimard : Pourquoi, Anniversaire, Ruine, Reniement. Une voix intime et authentique, d'une grande sensibilité, attentive
à l'ordinaire des sensations et des sentiments.
5 - Si vous deviez vous retrouver sur une île déserte, quel livre prendriez-vous?
À la recherche du temps perdu, histoire de faire œuvre de mon oisiveté.
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